C’est la lecture de Rina Nissim, il y a une quinzaine d’années, qui a déclenché en moi le besoin de militer pour une santé des femmes respectueuse de l’intégrité des personnes.
Le privé est politique, et les mécanismes et structures des systèmes de santés (avec leurs dogmes, leurs lignes de conduites, leurs sources de connaissances, leurs applications, …) sont révélatrices de l’idéologie d’une société.
En consultation, on ne refait pas le monde, mais je m’efforce de pratiquer une naturopathie bienveillante, douce et consciente des implications politiques liées à la santé des personnes que je reçois.
Si on doit composer avec la société dans laquelle on vit (en attendant une révolution), l’alimentation, le mode de vie et l’hygiène vitale peuvent cependant considérablement améliorer la santé des femmes.
J’ai à coeur d’accompagner les femmes que je reçois sur leur chemin personnel pour améliorer leur santé et leur bien-être au quotidien. Dans une culture qui a tendance à minimiser la crédibilité de la parole des femmes (c’est dans votre tête, Madame), à invisibiliser leur vécu (beaucoup de soins des femmes sont élaborés avec le prisme du confort du soingant, l’impact de la santé hormonale de la femme sur son quotidien est rarement pris en compte dans les sphères professionnelle et privée, les études médicales sont faites sur des hommes, niant la différence biologique entre les femmes et les hommes et j’en passe et des pires, …) j’ai à coeur d’écouter, de croire et de valoriser ce que vivent les femmes.